Histoire

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Site de Cavaillon

 

 

Le CH de Cavaillon trouve son origine dans l’histoire de la ville il y a plusieurs siècles.

Dès 1289, les archives municipales mentionnent l’existence d’une Charité ou hôpital chargé d’accueillir les indigents et les déshérités. En 1521, l’hôpital Saint-Sixte, situé dans le quartier Saint-Sixte à Cavaillon, a pour mission de dispenser des soins aux pestiférés et aux malades lors de la visite chaque jour. Quelques années plus tard est construit l’Hôpital Saint-Roch puis l’Hôpital Sainte Marthe qui se trouve rue St Etienne.

C’est à cette époque et compte tenu du nombre d’établissements pour malades et malheureux qu’apparaît le vocable : « les Hôpitaux de Cavaillon ». L’hôpital Ste Marthe se trouvant à côté d’une école, les élus de l’époque le considéraient comme dangereux pour la santé des enfants qui passaient devant son entrée chaque jour.  Ils décidèrent de le vendre pour pouvoir en construire un autre en 1711 sur l’emplacement de la Porte du Moulin. C’est à cette date que le « St Vincent de Paul » laïque, véritable fondateur des Hôpitaux de Cavaillon apparaît. En 1711, Thomas Hérisson, Apothicaire et grand bourgeois de la ville, lègue sa fortune immense aux pauvres orphelins nécessiteux de la ville de Cavaillon pour fonder la Maison de Charité ou Aumône Générale sous le titre St Thomas. Celle-ci sera installée dans la maison familiale du Chapeau Rouge située Place aux Herbes au centre ville. Pour accueillir les filles mères et leurs enfants, un grand jardin est acquis avant que de nouveaux travaux soient entrepris puis abandonnés. La nouvelle Maison de Charité est finalement réalisée en 1742 sur le terrain des Grands Augustins de Provence (route de Marseille). La Chapelle de l’Hôpital est édifiée en 1755. Située à côté de la porte gallo-romaine, elle fonctionne aujourd’hui comme musée. Pendant 165 ans, la Maison de Charité, devenue hôpital-hospice après la révolution, a permis d’accueillir vieillards et miséreux jusqu’à la construction d’un nouvel établissement en 1906 qui fut inauguré l’année suivante par le Président Loubet.

Le centre hospitalier actuel, témoin du développement radical des techniques médico- chirurgicales à Cavaillon fut mis en service en 1986. Les années 1993-1995 ont vu se développer un nouveau et vaste programme de travaux avec la reconstruction de la résidence de personnes âgées. De nombreux travaux se sont succédés (gynéco-obstétrique, urgences, scanner, IRM, bloc opératoire…) Cette transformation architecturale s'est traduite par un développement de ses activités tant au niveau qualitatif que quantitatif.

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Le centre hospitalier actuel, témoin du développement radical des techniques médico- chirurgicales à Cavaillon fut mis en service en 1986. Les années 1993-1995 ont vu se développer un nouveau et vaste programme de travaux avec la reconstruction de la résidence de personnes âgées. De nombreux travaux se sont succédés (gynéco-obstétrique, urgences, scanner, IRM, bloc opératoire…) Cette transformation architecturale s'est traduite par un développement de ses activités tant au niveau qualitatif que quantitatif.

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Entrée bâtiment principal
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Unité centrale de production culinaire

 

 

 

 

 

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Site de Roquefraîche à Lauris

Le site de Roquefraîche est nettement plus récent que celui de Cavaillon.

Il trouve son origine dans une donation en janvier 1930, par monsieur Martial POUSSEL, d'un domaine rural de 40 hectares environ au département pour construire un sanatorium départemental. La tuberculose, à cette époque était une maladie le plus souvent incurable et la fille de M. POUSSEL en était atteinte.

Il a fallu 11 ans avant que le sanatorium n'ouvre ses portes, le 1er mars 1942, en plein conflit mondial.

L'établissement est devenu un établissement de santé indépendant et le conseil d'administration lui a trouvé une nouvelle appellation en 1978 : "Centre de convalescence et de cure médicale", puis en 1980  "Centre de pneumologie de Roquefraîche".

Il comprenait, à cette époque, 135 lits : 60 de pneumo-phtisiologie et 75 de rééducation des affections respiratoires.

La rééducation fonctionnelle s'y est développée ainsi qu'un service de soins de longue durée.

La dernière grande mutation de l'établissement a été sa fusion avec le centre hospitalier de Cavaillon le 1er janvier 2003 pour donner naissance au centre hospitalier intercommunal de Cavaillon-Lauris.

Actuellement, la rééducation fonctionnelle a disparu au profit d'une unité de soins de suite indifférenciés et les soins de longue durée sont devenus des lits d'EHPAD.

En revanche, le site conserve sa spécificité et son savoir-faire historique concernant les affections respiratoires avec 47 lits de SSR spécialisés en pneumologie.

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Roquefraîche : bâtiment B
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Roquefraîche : bâtiment A